Sur une table au centre de la bibliothèque de l'école de Travu, au milieu d'une collection de livres impressionnante, l'associu Soffiu di Lingua a disposé des palmes prêtes à être manipulées. "Nous avons organisé cet atelier de fabrication de crucette pour essayer de transmettre le savoir-faire à ceux qui le désiraient", explique Mme Luzi, en charge de l'organisation.
Et le succès est au rendez-vous puisqu'une dizaine de personnes, essentiellement des femmes, sont venues pour connaître le secret de cette fabrication ancestrale. Pour l'occasion, l'association a demandé l'aide d'un expert en la matière qui ne désire pas que son nom soit divulgué.
"Après, on risque de me solliciter et je ne peux pas répondre favorablement à tout le monde. Je ne veux pas faire de la peine", précise celui que l'on appellera Jean.
Et le succès est au rendez-vous puisqu'une dizaine de personnes, essentiellement des femmes, sont venues pour connaître le secret de cette fabrication ancestrale. Pour l'occasion, l'association a demandé l'aide d'un expert en la matière qui ne désire pas que son nom soit divulgué.
"Après, on risque de me solliciter et je ne peux pas répondre favorablement à tout le monde. Je ne veux pas faire de la peine", précise celui que l'on appellera Jean.
La tradition face à la maladie des palmiers
Une fois les palmes effilées, l'homme montre d'abord la fabrication des cru-cette simples.
En quelques tours de main et en moins d'une minute, il présente une croix parfaitement exécutée. "C'est une habitude à prendre, une fois que l'on connaît le système ça devient presque automatique", glisse-t-il. Autour de lui, tout le monde a réussi l’opération. L'occasion de souffler un peu et de parler de lui. Ce quinquagénaire a appris la fabrication des crucette dès son plus jeune âge. "Je suis de Ghjannucciu, un village de Corse-du-Sud où tous les habitants se réunissaient avant Pâques sur la place afin d'en réaliser le plus possible. C'est là que nous, les enfants, nous avons appris", se rappelle Jean. Trêve de discussion, le spécialiste doit à présent expliquer la fabrication des rameaux. Le résultat, magnifique, permet de prendre toute la mesure de son savoir-faire.
"On fait ça tous les ans mais, à chaque fois, on oublie une étape", plaisante une dame. Néanmoins, avec un peu de patience, de rigueur et surtout beaucoup d'adresse, chacune des participantes est arrivée à ses fins.
Si, grâce à des personnes qui ont plaisir à partager, la tradition se perpétue, heureusement, elle fait tout de même face à un problème de taille. "Les palmiers sont malades, si bien qu’il est difficile de trouver des feuilles car beaucoup de gens les ont coupés afin d'éradiquer la maladie, indique Jean. Dans la région on en trouve que trois ou quatre."
Pour cette année, en tout cas, les membres de l'association Soffiu di Lingua auront leur crucette et pourront même en offrir à leurs proches.
En quelques tours de main et en moins d'une minute, il présente une croix parfaitement exécutée. "C'est une habitude à prendre, une fois que l'on connaît le système ça devient presque automatique", glisse-t-il. Autour de lui, tout le monde a réussi l’opération. L'occasion de souffler un peu et de parler de lui. Ce quinquagénaire a appris la fabrication des crucette dès son plus jeune âge. "Je suis de Ghjannucciu, un village de Corse-du-Sud où tous les habitants se réunissaient avant Pâques sur la place afin d'en réaliser le plus possible. C'est là que nous, les enfants, nous avons appris", se rappelle Jean. Trêve de discussion, le spécialiste doit à présent expliquer la fabrication des rameaux. Le résultat, magnifique, permet de prendre toute la mesure de son savoir-faire.
"On fait ça tous les ans mais, à chaque fois, on oublie une étape", plaisante une dame. Néanmoins, avec un peu de patience, de rigueur et surtout beaucoup d'adresse, chacune des participantes est arrivée à ses fins.
Si, grâce à des personnes qui ont plaisir à partager, la tradition se perpétue, heureusement, elle fait tout de même face à un problème de taille. "Les palmiers sont malades, si bien qu’il est difficile de trouver des feuilles car beaucoup de gens les ont coupés afin d'éradiquer la maladie, indique Jean. Dans la région on en trouve que trois ou quatre."
Pour cette année, en tout cas, les membres de l'association Soffiu di Lingua auront leur crucette et pourront même en offrir à leurs proches.