C’est la troisième commune du Fium’Orbu-Castellu, en termes de population. C’est aussi l’équipe municipale la plus discrète et pourtant pas la moins impliquée. À Vintisari, la nouvelle assemblée communale a été installée la semaine dernière (voir ci-dessous). L’occasion pour François Tiberi, qui est son maire depuis 1983, de décliner les projets de la mandature qui s’ouvre. Et aussi d’évoquer la question de la gouvernance du prochain conseil communautaire, dont l’élection aura lieu samedi.
Quelque 45 jours après le scrutin, tout est enfin en place. Quels sont vos objectifs et vos priorités pour les six années à venir ?
L’idée générale est de continuer à développer notre commune tout en poursuivant la politique prudente et rigoureuse qui nous permet de conserver une fiscalité raisonnable. Nos objectifs et priorités restent les mêmes : les services essentiels aux besoins de la population, le logement et l’accession à la propriété, l’aménagement du territoire communal et la maîtrise impérative du coût du service d’eau et d’assainissement. Ce mandat sera plus axé encore sur le cadre de vie et la mise en valeur de notre patrimoine naturel et culturel.
Plus concrètement, par quelles réalisations sera marquée cette mandature ?
À Travu, le projet le plus structurant sera la construction d’un centre multi-accueil pour la petite enfance, en face du restaurant scolaire. Par le biais d’une convention avec l’État, d’une durée de 15 ans, nous y déplacerons la structure actuellement abritée dans l’ancienne gendarmerie et nous récupérerons ce bâtiment situé dans la continuité de l’ancienne usine. La maison du temps libre de Travu sera aussi réhabilitée. Au village, nous terminerons le chantier de la place et de la salle polyvalente. Autre gros dossier de cette mandature, le raccordement du village et du hameau de Pediquarciu au réseau d’eau et d’assainissement.
Pendant les six années qui se sont écoulées, vous avez mis l’accent sur le logement, les services et le développement économique. Poursuivrez-vous l’effort en ce sens ?
Tout à fait. Nous continuerons notre politique en faveur de l’accession à la propriété par le biais de lotissements communaux. Nous rénoverons et développerons notre parc d’équipements sportifs et de loisirs, en faveur de la jeunesse. Les services aux familles (cantine, Alsh, garderie, écoles…) seront maintenus et renforcés. Sur le plan économique, nous comptons étendre notre zone artisanale pour accueillir de nouvelles entreprises et commerces. Au niveau du cadre de vie, nous envisageons l’enfouissement des réseaux électriques moyenne tension et l’installation d’une centrale photovoltaïque sur les terrains communaux. Nous veillerons aussi à un aménagement harmonieux de notre territoire et à la préservation de notre patrimoine.
Une étude sur ce patrimoine avait été menée. Quelles réalisations envisagez-vous ?
À Vintisari, le bâtiment qui abritera la salle polyvalente et ses accès seront réalisés en pierre, tout comme l’ensemble des ruelles pour lesquelles un marché a été signé. Le village retrouvera ainsi tout son cachet. Les murs seront aussi refaits. Les éléments du petit patrimoine bâti, comme le moulin de Travu, seront également réhabilités.
Votre préoccupation du moment reste l’école et son éventuelle réouverture. Avant les vacances ou à la rentrée, crise sanitaire oblige, des aménagements sont à prévoir.
Nous y travaillons en ce moment et les contraintes sont colossales. Nous allons créer trois nouvelles salles de classe dans le préau et de repenser toutes les autres en conformité avec les consignes sanitaires, en aménageant des points d’eau par exemple. Cela devrait être prêt pour la rentrée de septembre. En attendant, dans l’hypothèse d’une réouverture en juin nous allons nous réunir avec la communauté éducative et les services académiques. Mais aussi avec les autres maires du territoire pour adopter une position commune.
Les autres maires, vous les retrouverez aussi samedi après-midi pour l’installation du nouveau conseil communautaire. La présidence sera vacante. Y serez-vous candidat ?
Peut-être. J’ai en tout cas des sollicitations en ce sens. Une chose est sûre : je suis contre la concentration des pouvoirs sur une même personne et en un même lieu, je suis contre l’hégémonie. L’intercommunalité ne doit pas être un instrument politique mais un outil au service de toutes les communes, même si trois d’entre elles, dont la mienne, détiennent 28 des 38 sièges. Nous devons travailler collectivement, autour d’un vrai projet de territoire. Si nous ne le faisons pas, cette mandature risque d’être très délicate et la gouvernance quasi impossible.
Quelque 45 jours après le scrutin, tout est enfin en place. Quels sont vos objectifs et vos priorités pour les six années à venir ?
L’idée générale est de continuer à développer notre commune tout en poursuivant la politique prudente et rigoureuse qui nous permet de conserver une fiscalité raisonnable. Nos objectifs et priorités restent les mêmes : les services essentiels aux besoins de la population, le logement et l’accession à la propriété, l’aménagement du territoire communal et la maîtrise impérative du coût du service d’eau et d’assainissement. Ce mandat sera plus axé encore sur le cadre de vie et la mise en valeur de notre patrimoine naturel et culturel.
Plus concrètement, par quelles réalisations sera marquée cette mandature ?
À Travu, le projet le plus structurant sera la construction d’un centre multi-accueil pour la petite enfance, en face du restaurant scolaire. Par le biais d’une convention avec l’État, d’une durée de 15 ans, nous y déplacerons la structure actuellement abritée dans l’ancienne gendarmerie et nous récupérerons ce bâtiment situé dans la continuité de l’ancienne usine. La maison du temps libre de Travu sera aussi réhabilitée. Au village, nous terminerons le chantier de la place et de la salle polyvalente. Autre gros dossier de cette mandature, le raccordement du village et du hameau de Pediquarciu au réseau d’eau et d’assainissement.
Pendant les six années qui se sont écoulées, vous avez mis l’accent sur le logement, les services et le développement économique. Poursuivrez-vous l’effort en ce sens ?
Tout à fait. Nous continuerons notre politique en faveur de l’accession à la propriété par le biais de lotissements communaux. Nous rénoverons et développerons notre parc d’équipements sportifs et de loisirs, en faveur de la jeunesse. Les services aux familles (cantine, Alsh, garderie, écoles…) seront maintenus et renforcés. Sur le plan économique, nous comptons étendre notre zone artisanale pour accueillir de nouvelles entreprises et commerces. Au niveau du cadre de vie, nous envisageons l’enfouissement des réseaux électriques moyenne tension et l’installation d’une centrale photovoltaïque sur les terrains communaux. Nous veillerons aussi à un aménagement harmonieux de notre territoire et à la préservation de notre patrimoine.
Une étude sur ce patrimoine avait été menée. Quelles réalisations envisagez-vous ?
À Vintisari, le bâtiment qui abritera la salle polyvalente et ses accès seront réalisés en pierre, tout comme l’ensemble des ruelles pour lesquelles un marché a été signé. Le village retrouvera ainsi tout son cachet. Les murs seront aussi refaits. Les éléments du petit patrimoine bâti, comme le moulin de Travu, seront également réhabilités.
Votre préoccupation du moment reste l’école et son éventuelle réouverture. Avant les vacances ou à la rentrée, crise sanitaire oblige, des aménagements sont à prévoir.
Nous y travaillons en ce moment et les contraintes sont colossales. Nous allons créer trois nouvelles salles de classe dans le préau et de repenser toutes les autres en conformité avec les consignes sanitaires, en aménageant des points d’eau par exemple. Cela devrait être prêt pour la rentrée de septembre. En attendant, dans l’hypothèse d’une réouverture en juin nous allons nous réunir avec la communauté éducative et les services académiques. Mais aussi avec les autres maires du territoire pour adopter une position commune.
Les autres maires, vous les retrouverez aussi samedi après-midi pour l’installation du nouveau conseil communautaire. La présidence sera vacante. Y serez-vous candidat ?
Peut-être. J’ai en tout cas des sollicitations en ce sens. Une chose est sûre : je suis contre la concentration des pouvoirs sur une même personne et en un même lieu, je suis contre l’hégémonie. L’intercommunalité ne doit pas être un instrument politique mais un outil au service de toutes les communes, même si trois d’entre elles, dont la mienne, détiennent 28 des 38 sièges. Nous devons travailler collectivement, autour d’un vrai projet de territoire. Si nous ne le faisons pas, cette mandature risque d’être très délicate et la gouvernance quasi impossible.
5 adjoints et 7 délégués communautaires
Le conseil municipal a été installé la semaine dernière
Récemment installé, le conseil municipal de Vintisari compte 19 élus. Comme l’a souhaité le législateur dans les communes de plus de 1 000 habitants, il respecte la parité hommes femmes. L’exécutif communal est formé du maire François Tiberi et de cinq adjoints. Dans l’ordre du tableau y siègent donc Jean-Marc Pinelli, premier adjoint, Jacqueline Fidrit, deuxième adjoint, Georges Moracchini, troisième adjoint, Marie-Paule Lardeaux, quatrième adjoint et Philippe Giovanni, cinquième adjoint.
La commune compte aussi 7 délégués communautaires qui siégeront à l’interco du Fium’Orbu-Castellu. Il s’agit de François Tiberi, Marlène Giudicelli, Jean-Marc Pinelli, Josette Ferrari, Georges Moracchini et Stella Moracchini. Jacqueline Fidrit et Raymond Pocai sont délégués communautaires suppléants.
Outre les personnes déjà citées, siègent au conseil municipal Jean-Pierre Moracchini ; Marie-Paule Torre ; Jean-Lou Giudicelli ; Évelyne Adam ; David Donnini ; Émilie Santoni ; Frédéric Maurizi, Stéphanie Beissy et Pierre-Antoine Giudicelli. Bernadette Roche et Jean Milleliri ont été élus en qualité de suppléants.
La commune compte aussi 7 délégués communautaires qui siégeront à l’interco du Fium’Orbu-Castellu. Il s’agit de François Tiberi, Marlène Giudicelli, Jean-Marc Pinelli, Josette Ferrari, Georges Moracchini et Stella Moracchini. Jacqueline Fidrit et Raymond Pocai sont délégués communautaires suppléants.
Outre les personnes déjà citées, siègent au conseil municipal Jean-Pierre Moracchini ; Marie-Paule Torre ; Jean-Lou Giudicelli ; Évelyne Adam ; David Donnini ; Émilie Santoni ; Frédéric Maurizi, Stéphanie Beissy et Pierre-Antoine Giudicelli. Bernadette Roche et Jean Milleliri ont été élus en qualité de suppléants.