Vaste étendue sauvage et préservé, le plateau du Cuscionu attire les visiteurs toute l'année malgré un accès non sans difficultés. Les zones inaccessibles en été, à cause de la végétation dense et des rochers omniprésents, sont aujourd'hui recouvertes d'un manteau neigeux sur lequel il est possible de s'aventurer sans danger. C'est équipé de raquettes et guidé par Christophe Melchers, accompagnateur de montagne diplômé d'Etat, qu'il est agréable de découvrir le plateau du Cuscionu en cette période hivernale.
"C'est ce que j'adore l'hiver, on n'est pas obligés de suivre les sentiers, on peut passer n'importe où. Alors qu'au même endroit, l'été quand il n'y a pas de neige, il est impossible de pénétrer entre les rochers et la végétation estivale". Les raquettes sont fixés directement sur les chaussures de marche. Et c'est parti ! Treize kilomètres de randonnée au programme avec une vue dégagée sur Propriano d'un côté et Bavella et la Sardaigne de l'autre pour en prendre plein la vue. Les débuts peuvent paraître fastidieux, mais rapidement, une fois qu'on a pris ce pli, le plaisir est au rendez-vous. La neige accroche sous les raquettes et laisse place à une douce sensation de légèreté.
Au -dessus de la tête des randonneurs, l'aire marin de la plaine et l'air froid du plateau forment une sorte d'oeil céleste qui dévoile un éclatant ciel bleu. "Le phénomène ne permet pas aux nuages de s'introduire au dessus de la cuvette du plateau, ils ne tiennent pas en l'air et se désagrègent", explique Christophe Melchers, ancien météorologue de l'Armée de l'Air. "Les paysages sont grandioses, nous sommes imprégnés d'un sentiment de liberté car nous ne croisons personne", s'enthousiasme un randonneur.
"C'est ce que j'adore l'hiver, on n'est pas obligés de suivre les sentiers, on peut passer n'importe où. Alors qu'au même endroit, l'été quand il n'y a pas de neige, il est impossible de pénétrer entre les rochers et la végétation estivale". Les raquettes sont fixés directement sur les chaussures de marche. Et c'est parti ! Treize kilomètres de randonnée au programme avec une vue dégagée sur Propriano d'un côté et Bavella et la Sardaigne de l'autre pour en prendre plein la vue. Les débuts peuvent paraître fastidieux, mais rapidement, une fois qu'on a pris ce pli, le plaisir est au rendez-vous. La neige accroche sous les raquettes et laisse place à une douce sensation de légèreté.
Au -dessus de la tête des randonneurs, l'aire marin de la plaine et l'air froid du plateau forment une sorte d'oeil céleste qui dévoile un éclatant ciel bleu. "Le phénomène ne permet pas aux nuages de s'introduire au dessus de la cuvette du plateau, ils ne tiennent pas en l'air et se désagrègent", explique Christophe Melchers, ancien météorologue de l'Armée de l'Air. "Les paysages sont grandioses, nous sommes imprégnés d'un sentiment de liberté car nous ne croisons personne", s'enthousiasme un randonneur.
Il faut lire sur la neige
Accesibles au grand public et improvisées au fur et à mesure en fonction du temps et de la neige, les sorties en raquettes ne sont jamais identiques.
"Tout dépend du vent et des changements climatiques qui sont très rapides en altitude, c'est ce qui donne son charme à l'activité, il faut lire sur la neige, c'est un travail à faire sur place avec l'expérience et la connaissance du lieu" indique l'accompagnateur.
Suivant les jours, la neige rend l'activité plus ou moins sportive, notamment lorsqu'elle durcit en surface. "A 100-150 m de dénivelé, on retrouvera de la neige beaucoup plus souple, fraîche, praticable et agréable", rassure Christophe Melchers.
Contrairement au ski de randonnée où il faut un bagage technique pour pouvoir se lancer, les raquettes ne nécessitent pas de prérequis particuliers. L'équipement s'obtient pour peu de frais et l'aventure est accessible au plus grand nombre, avec un minimum de condition physique.
Suivant les jours, la neige rend l'activité plus ou moins sportive, notamment lorsqu'elle durcit en surface. "A 100-150 m de dénivelé, on retrouvera de la neige beaucoup plus souple, fraîche, praticable et agréable", rassure Christophe Melchers.
Contrairement au ski de randonnée où il faut un bagage technique pour pouvoir se lancer, les raquettes ne nécessitent pas de prérequis particuliers. L'équipement s'obtient pour peu de frais et l'aventure est accessible au plus grand nombre, avec un minimum de condition physique.
Une activité accessible
Dans des endroits comme le plateau du Cuscionu, il n'y a quasiment aucun risque pour la pratique mais suivant les lieux, comme par exemple le massif du Renosu ou le lac de Nunu où l'itinéraire est souvent glacé, le danger peut augmenter rapidement. "En Corse, pour les raquettes, on retrouve très peu d'endroits très faciles et accessibles. Dans tous les cas, il faut vraiment rester sur des zones vallonnées et pas trop pentues. Même là, sur le plateau d Cuscionu, le dénivelé n'est pas très important mais dès qu'il y a du vent, la neige devient dure".
"C'est pour cela que l'itinéraire se construit sur place, car j'accompagne les visiteurs pour qu'ils se fassent plaisir et non pour prendre des risques", explique Christophe. Les risques sur le plateua du Cuscionu, en partant sans guide et avec une mauvaise connaissance de l'activité et du terrain, sont de se perdre ou encore sortir de la piste et de tomber dans les pozzi, partiellement recouverts de neige instable.
L'été, chevaux et cochons arpentent le terrain. Et l'hiver, des rochers en forme d'éléphants ou encore de crocodiles gardent l'oeil sur le plateau, pour peu que l'on fasse travailler l'imagination.
Avec un peu de chance, le randonneur aura même la chance de croiser des mouflons, animaux emblématiques de la région. "Ils sont très nombreux à Bavella. Actuellement,, ils ont tendance à revenir sur le plateau dans les endroits les moins fréquentés. On peut aussi rencontrer le cerf de Corse qui a été réintroduit au-dessu de Quenza, il y a une vingtaine d'années", selon Christophe. L'animal le plus visible reste le renard dont les traces maquillent le sol immaculé du plateau.
Autant de rencontres insolites pour un lieu qui l'est autant.
Contact : Christophe Melechers - A Muvrella Randonnées : 06.74.66.00.48
"C'est pour cela que l'itinéraire se construit sur place, car j'accompagne les visiteurs pour qu'ils se fassent plaisir et non pour prendre des risques", explique Christophe. Les risques sur le plateua du Cuscionu, en partant sans guide et avec une mauvaise connaissance de l'activité et du terrain, sont de se perdre ou encore sortir de la piste et de tomber dans les pozzi, partiellement recouverts de neige instable.
L'été, chevaux et cochons arpentent le terrain. Et l'hiver, des rochers en forme d'éléphants ou encore de crocodiles gardent l'oeil sur le plateau, pour peu que l'on fasse travailler l'imagination.
Avec un peu de chance, le randonneur aura même la chance de croiser des mouflons, animaux emblématiques de la région. "Ils sont très nombreux à Bavella. Actuellement,, ils ont tendance à revenir sur le plateau dans les endroits les moins fréquentés. On peut aussi rencontrer le cerf de Corse qui a été réintroduit au-dessu de Quenza, il y a une vingtaine d'années", selon Christophe. L'animal le plus visible reste le renard dont les traces maquillent le sol immaculé du plateau.
Autant de rencontres insolites pour un lieu qui l'est autant.
Contact : Christophe Melechers - A Muvrella Randonnées : 06.74.66.00.48