Ils parlent d'une seule voix. Sans doute parce qu'ils espèrent ainsi être mieux entendus. Au groupe scolaire de Travu-Ventiseri, les représentants des parents d'élèves, la municipalité et les enseignants de la maternelle sont en contact permanent depuis le jour de la rentrée. A l'origine de cette mobilisation, l'ouverture d'une classe. Attendue mais visiblement ajournée.
Il y a pourtant une augmentation significative des effectifs, puisqu'on passe de 102 enfants à la rentrée 2012 à 131 élèves en septembre 2013. Des chiffres qui peuvent encore être revus à la hausse en raison des mutations sur la Base aérienne.
A l'origine de cette progression, la construction d'un nouveau lotissement communal à Travu et l'installation des familles supplémentaires. Mais aussi, l'accueil à compter de cette rentrée des enfants de moins de 3 ans.
Il y a pourtant une augmentation significative des effectifs, puisqu'on passe de 102 enfants à la rentrée 2012 à 131 élèves en septembre 2013. Des chiffres qui peuvent encore être revus à la hausse en raison des mutations sur la Base aérienne.
A l'origine de cette progression, la construction d'un nouveau lotissement communal à Travu et l'installation des familles supplémentaires. Mais aussi, l'accueil à compter de cette rentrée des enfants de moins de 3 ans.
Des classes de maternelle surchargées
Ce projet, approuvé par la municipalité dans une délibération du 26 février 2013, avait été validé par le conseil d'école le 11 avril suivant, en présence de l'inspecteur d'accadémie de Cervione, Claude Janel. Sous condition que la commune recrute une aide-puéricultrice diplômée et réalise des aménagements spécifiques adaptés à l'accueil des tout-petits, ainsi que le préconise la circulaire ministérielle. Ce qui fut fait dans le courant de l'été.
Comme on peut se l'imaginer, la bonne nouvelle s'était répandue très vite. Et en fin d'année scolaire, les demandes d'inscription ont donc été nombreuses, notamment pour les enfants de moins de trois ans.
Face à cette situation, le directeur de l'école, les parents d'élèves et la municipalité avaient sollicité, en date du 5 juillet, la création d'une classe supplémentaire. "A ce moment-là, l'administration nous a répondu : on verra à la rentrée. Depuis, il semblerait qu'elle fasse machine arrière. Puisqu'il nous est dit aujourd'hui que nous n'aurions pas dû inscrire les tout petits", expliquent, perplexes, le maire François Tiberi et le directeur de l'école maternelle Jean-Dominique Antoni.
Résultat : des classes surchargées, des enfants refusés et des parents en colère. D'autant que la halte-garderie de Travu, informée de l'accueil des moins de trois ans à l'école, a privilégié l'inscription des plus petits. Et affiche donc également complet aujourd'hui.
"A ce jour, nous nous trouvons avec des classes de maternelle de trente élèves, ce qui n'est pas concevable. Et certains enfants ne peuvent pas être scolarisés, alors que tout est fait pour les accueillir", tempêtent les représentants des parents, qui se disent prêts à entamer des actions si leur appel pour l'ouverture d'une classe, relayé par la mairie et les enseignants, n'est pas entendu.
Comme on peut se l'imaginer, la bonne nouvelle s'était répandue très vite. Et en fin d'année scolaire, les demandes d'inscription ont donc été nombreuses, notamment pour les enfants de moins de trois ans.
Face à cette situation, le directeur de l'école, les parents d'élèves et la municipalité avaient sollicité, en date du 5 juillet, la création d'une classe supplémentaire. "A ce moment-là, l'administration nous a répondu : on verra à la rentrée. Depuis, il semblerait qu'elle fasse machine arrière. Puisqu'il nous est dit aujourd'hui que nous n'aurions pas dû inscrire les tout petits", expliquent, perplexes, le maire François Tiberi et le directeur de l'école maternelle Jean-Dominique Antoni.
Résultat : des classes surchargées, des enfants refusés et des parents en colère. D'autant que la halte-garderie de Travu, informée de l'accueil des moins de trois ans à l'école, a privilégié l'inscription des plus petits. Et affiche donc également complet aujourd'hui.
"A ce jour, nous nous trouvons avec des classes de maternelle de trente élèves, ce qui n'est pas concevable. Et certains enfants ne peuvent pas être scolarisés, alors que tout est fait pour les accueillir", tempêtent les représentants des parents, qui se disent prêts à entamer des actions si leur appel pour l'ouverture d'une classe, relayé par la mairie et les enseignants, n'est pas entendu.