L’utilitaire siglé aux couleurs de la police municipale est prêt à partir pour sa patrouille hebdomadaire. Dans le bureau qui leur est affecté, Jean-Patrick Giudicelli et Magaly Bastide traitent l’un des faits divers de la nuit. Le brigadierchef principal et l’agent de surveillance de la voie publique visionnent l’un des enregistrements des cinquante caméras de surveillance installées sur la commune.
Au cours de la nuit, sur une chaussée glissante, un véhicule est venu abîmer un trottoir municipal en quittant l’axe de circulation principal : « Notre logiciel a pu enregistrer la plaque d’immatriculation. Nous attendons bien sûr que le conducteur fasse preuve de civisme et se présente de lui-même à la mairie. Un constat à l’amiable sera sûrement effectué mais si ce n’est pas le cas, la commune se réservera le droit de déposer plainte », argumente Jean-Patrick.
Au moment de sortir du bureau, le téléphone de service sonne. Le policier municipal est informé qu’une maison inoccupée et délabrée pourrait être squattée par des jeunes au péril de leur vie, l’endroit étant dangereux. Direction Pedicervo afin de procéder à un contrôle des lieux et d’ y prélever quelques indices de cette présence.
Après cette intervention préventive destinée à dissuader une jeunesse parfois désoeuvrée d’occuper illégalement un lieu, la patrouille poursuit sa ronde. Et l’une de ses missions, et non des moindres, est de contrôler l’urbanisme et le respect du cahier des charges inhérent à chaque permis de construire. En traversant l’un des nombreux lotissements qui parsèment les collines avoisinantes, le responsable de la police municipale détaille ses interventions : « Depuis la réforme du code de l’urbanisme en 2007, les agents de l’État ne font plus de contrôle en ce domaine. Cette mission, à savoir la recherche et la constatation des infractions au code de l’urbanisme, nous incombe. Nous signalons les écarts et parfois il arrive que des arrêtés interruptifs de travaux soient pris en attendant la modification des permis de construire, notamment lorsque les hauteurs de bâtisses ne sont pas respectées. »
Au cours de la nuit, sur une chaussée glissante, un véhicule est venu abîmer un trottoir municipal en quittant l’axe de circulation principal : « Notre logiciel a pu enregistrer la plaque d’immatriculation. Nous attendons bien sûr que le conducteur fasse preuve de civisme et se présente de lui-même à la mairie. Un constat à l’amiable sera sûrement effectué mais si ce n’est pas le cas, la commune se réservera le droit de déposer plainte », argumente Jean-Patrick.
Au moment de sortir du bureau, le téléphone de service sonne. Le policier municipal est informé qu’une maison inoccupée et délabrée pourrait être squattée par des jeunes au péril de leur vie, l’endroit étant dangereux. Direction Pedicervo afin de procéder à un contrôle des lieux et d’ y prélever quelques indices de cette présence.
Après cette intervention préventive destinée à dissuader une jeunesse parfois désoeuvrée d’occuper illégalement un lieu, la patrouille poursuit sa ronde. Et l’une de ses missions, et non des moindres, est de contrôler l’urbanisme et le respect du cahier des charges inhérent à chaque permis de construire. En traversant l’un des nombreux lotissements qui parsèment les collines avoisinantes, le responsable de la police municipale détaille ses interventions : « Depuis la réforme du code de l’urbanisme en 2007, les agents de l’État ne font plus de contrôle en ce domaine. Cette mission, à savoir la recherche et la constatation des infractions au code de l’urbanisme, nous incombe. Nous signalons les écarts et parfois il arrive que des arrêtés interruptifs de travaux soient pris en attendant la modification des permis de construire, notamment lorsque les hauteurs de bâtisses ne sont pas respectées. »
De nombreuses missions
Les missions de la police municipale de Ventiseri sont nombreuses et variées : sécurité des écoles, médiation entre voisins, nuisances sonores, insalubrité. L’unité veille également à l’application des arrêtés municipaux ou préfectoraux en matière de restriction d’eau ou de prévention incendie par exemple. Jean-Patrick exerce même certaines prérogatives quant à l’accueil des étrangers sur le territoire : «Nous traitons les dossiers relatifs à l’accueil longue durée des étrangers en leur demandant de renseigner des documents spécifiques», explique le policier municipal. Pour Jean-Patrick comme pour Magaly, un fil conducteur décrit l’esprit de leur mission : le service à l’administré par le contact journalier et l’échange. Lors de la patrouille, les deux agents stoppent devant une maison en bord de route territoriale. Josette Giordana, 86 ans, accueille la patrouille avec le sourire : « Jean-Patrick est toujours présent lorsque j’ai besoin d’assistance. On peut lui demander tous les services possibles et imaginables y compris une aide administrative lorsque je dois rédiger un courrier », confie l’octogénaire.
Mise en place définitivement en 2013 à l’initiative de François Tiberi, le maire de la commune, la police municipale, unique en son genre sur le territoire de la communauté des communes Fium’Orbu Castellu, assure un service efficace auprès des administrés et pourrait bien faire des émules dans les années à venir en Plaine orientale.
Mise en place définitivement en 2013 à l’initiative de François Tiberi, le maire de la commune, la police municipale, unique en son genre sur le territoire de la communauté des communes Fium’Orbu Castellu, assure un service efficace auprès des administrés et pourrait bien faire des émules dans les années à venir en Plaine orientale.