Retour en terres fium'orbaises pour le prometteur Mathis Dechavaille le temps de quelques jours de vacances en famille entre U Sulaghju et Travu, dont le stade municipal accueille l'AS Vintisari, le club de ses débuts. "J'avais un copain qui jouait au rugby ici, alors j'ai voulu essayer pour partager l'activité avec lui", raconte le jeune rugbyman.
Depuis ses débuts à l'âge de huit ans, il n'a cessé de progresser et de prendre de plus en plus goût à ce sport.
"J'ai continué et les résultats sont arrivés avec une première sélection corse en U14, puis en cadets", poursuit-il.
Après un match contre la sélection de Provence, on lui annonce son éligibilité au pôle espoirs en PACA, une offre qu'il déclinera... au profit de la capitale de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
"Et tout cela, c'est grâce à Sam Lacombe qui me suit depuis le début", commente Mathis, reconnaissant en la personne de l'éducateur du Bastia XV, un soutien indéfectible qui lui a ouvert les portes du prestigieux Stade Toulousain.
Depuis ses débuts à l'âge de huit ans, il n'a cessé de progresser et de prendre de plus en plus goût à ce sport.
"J'ai continué et les résultats sont arrivés avec une première sélection corse en U14, puis en cadets", poursuit-il.
Après un match contre la sélection de Provence, on lui annonce son éligibilité au pôle espoirs en PACA, une offre qu'il déclinera... au profit de la capitale de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
"Et tout cela, c'est grâce à Sam Lacombe qui me suit depuis le début", commente Mathis, reconnaissant en la personne de l'éducateur du Bastia XV, un soutien indéfectible qui lui a ouvert les portes du prestigieux Stade Toulousain.
Entraîné par Émile Ntamack
Pour Mathis, c'est indéniablement le choix du coeur, alors que le pôle espoir PACA pouvait lui ouvrir les portes du RC Toulon. "Toulouse, parce que...Toulouse. C'est un rêve d'enfant de porter ce maillot et puis j'ai de la famille sur place, ma grand-mère paternelle", explique-t-il.
Pas le temps néanmoins pour le jeune homme de trop cogiter sur le mal du pays ou l'éloignement familial. Le rythme est soutenu : en internat la semaine avec cours la journée et entraînements en fin d'après-midi, les matchs le week-end, alors qu'il est hébergé chez sa mamie ou en famille d'accueil.
Son équipe, entraînée par Fabrice Martinez et un certain Émile Ntamack, caracole en tête de son championnat après avoir été sacrée championne de France à 7 en pré-saison.
Après huit matchs et autant de victoires, Mathis aborde sereinement les matches à venir, d'autant qu'il a participé avec un statut de titulaire aux précédents. "À partir du mois de mars, on va jouer Brive, Castres, Agen et Dax avant les phases finales", détaille calmement le jeune garçon pas impressionné par les noms mentionnés.
Pas le temps néanmoins pour le jeune homme de trop cogiter sur le mal du pays ou l'éloignement familial. Le rythme est soutenu : en internat la semaine avec cours la journée et entraînements en fin d'après-midi, les matchs le week-end, alors qu'il est hébergé chez sa mamie ou en famille d'accueil.
Son équipe, entraînée par Fabrice Martinez et un certain Émile Ntamack, caracole en tête de son championnat après avoir été sacrée championne de France à 7 en pré-saison.
Après huit matchs et autant de victoires, Mathis aborde sereinement les matches à venir, d'autant qu'il a participé avec un statut de titulaire aux précédents. "À partir du mois de mars, on va jouer Brive, Castres, Agen et Dax avant les phases finales", détaille calmement le jeune garçon pas impressionné par les noms mentionnés.
La tête froide et les pieds sur terre
C'est devenu son quotidien, après tout. Et il l'aborde avec un mélange d'humilité et de sérénité assez déconcertant. Il n'y a finalement que son pote Tino, venu avec lui au stade, qui va le déstabiliser... "Il est devenu un exemple pour nous et la fierté du club. Quand on était petit, on était fans de ce club et qu'un d'entre nous ait réussi à y aller, c'est juste incroyable", lance Tino admiratif du parcours de son ami.
Si un avenir dans le rugby semble pouvoir se profiler, Mathis garde la tête froide et les pieds sur terre : "Pour l'instant, je me focalise sur les deux prochaines années. Je vais continuer de me donner à fond pour aller le plus loin possible et après on verra..."
Si un avenir dans le rugby semble pouvoir se profiler, Mathis garde la tête froide et les pieds sur terre : "Pour l'instant, je me focalise sur les deux prochaines années. Je vais continuer de me donner à fond pour aller le plus loin possible et après on verra..."