Lui est dans les murs depuis plus de 23 ans déjà. Elle, y est entrée 11 ans plus tard. C’est là qu’ils se sont connus. Et c’est de là qu’ils s’embarquent aujourd’hui dans une nouvelle aventure. Pierre-Antoine et Dumè-Marie forment un couple à la ville et sont les heureux parents d’une petite Lisa Maria, âgée de trois ans et demi. Ils sont aussi désormais des associés à la tête de la boucherie de Travu dont Gérard Martinetti vient de leur céder les rênes. Une passation en douceur pour un commerce qui est une véritable institution sur la commune et au-delà. Un changement certes mais qui ne perturbe pas trop la vie de la clientèle qui avait la plupart du temps affaire aux deux jeunes gens qui se relaient au service. « Pour nous non plus, ça ne change pas grand-chose finalement, si ce n’est les tâches de gestion et de comptabilité qui s’ajoutent. Les clients, les fournisseurs, les produits, on connaît bien. Le travail aussi. Finalement, notre quotidien reste le même », assurent-ils. Pierre-Antoine l’avoue, il lui arrive encore, en parlant de Gérard, de dire « mon patron ». Il n’avait que 16 ans quand il a entamé ici son apprentissage. C’est un peu sa seconde maison. Celle où il a découvert son métier, où il a enrichi son savoir-faire, où il a acquis une solide expérience.
Une opportunité saisie à deux
Dumè-Marie se destinait quant à elle à un métier dans l’hôtellerie ou la restauration. Après son BEP, elle cherchait un emploi dans la région, pas trop loin d’Abbazia, où elle vivait. « Quand j’ai appris que la boucherie Martinetti recrutait, je me suis présentée. La polyvalence du poste m’a tout de suite intéressée. J’ai passé un CAP de boucherie. Je me suis dit aussi que ce métier était beaucoup plus compatible avec une vie de famille que l’hôtellerie ou la restauration », développe la jeune femme. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a été bien inspirée. Car en plus de trouver un travail dont elle aime toutes les facettes, elle a rencontré celui avec qui elle a justement fondé son foyer.
L’autre opportunité, Pierre-Antoine et Dumè-Marie l’ont saisie ensemble. « Quand Gérard a décidé de vendre, il s’est spontanément tourné vers nous. Le projet nous a semblé évident. Nous nous sommes donc mis en capacité de pouvoir mener cette reprise à son terme. Le soutien de l’Adec, de la Cadec et de Corse active nous a permis d’acquérir le fonds de commerce. Depuis le 1er novembre 2021, la boucherie Martinetti est donc devenue la boucherie Giudicelli », expliquent-ils.
Cette nouvelle étape dans leur parcours professionnel a aussi renforcé leur entente et solidifié leur vie de couple. Travailler ensemble, ils y étaient habitués. Maintenant, ils partagent également les responsabilités, les prises de décisions, les tâches de chefs d’entreprise. « C’est assez galvanisant de voir qu’on en est capables, qu’on y arrive, qu’on est sur la même longueur d’onde, que professionnellement aussi on est complémentaires », argumente Dumè-Marie avec enthousiasme.
L’autre opportunité, Pierre-Antoine et Dumè-Marie l’ont saisie ensemble. « Quand Gérard a décidé de vendre, il s’est spontanément tourné vers nous. Le projet nous a semblé évident. Nous nous sommes donc mis en capacité de pouvoir mener cette reprise à son terme. Le soutien de l’Adec, de la Cadec et de Corse active nous a permis d’acquérir le fonds de commerce. Depuis le 1er novembre 2021, la boucherie Martinetti est donc devenue la boucherie Giudicelli », expliquent-ils.
Cette nouvelle étape dans leur parcours professionnel a aussi renforcé leur entente et solidifié leur vie de couple. Travailler ensemble, ils y étaient habitués. Maintenant, ils partagent également les responsabilités, les prises de décisions, les tâches de chefs d’entreprise. « C’est assez galvanisant de voir qu’on en est capables, qu’on y arrive, qu’on est sur la même longueur d’onde, que professionnellement aussi on est complémentaires », argumente Dumè-Marie avec enthousiasme.
Pas de gros changements pour la clientèle
S’ils s’inscrivent dans la continuité, s’ils entendent poursuivre autour des mêmes fondamentaux que leur prédécesseur et ancien patron, les nouveaux propriétaires de la boucherie de Travu vont petit à petit y imprimer leur empreinte. Il n’y aura pas de grands chamboulements, pas de révolution en vue, rien de nature à perturber les habitudes d’une clientèle fidèle et qu’ils connaissent très bien. Dumè-Marie aimerait bien changer - un peu ! - la déco, ils envisagent aussi à moyen terme de développer - légèrement ! - le volet traiteur et de diversifier - peut-être ! - la gamme de produits. « Tout ça viendra avec le temps. Pour l’instant, on continue comme avant, avec les mêmes horaires, la même recherche de qualité, le même sens de l’accueil. La seule chose qui change, c’est qu’on ne prendra pas de vacances cette année ! Nous n’avons pas fermé les trois semaines habituelles de février », concluent les deux jeunes artisans bouchers, heureux de se lancer ensemble dans ce nouveau challenge.