Géographie
Pêcheur professionnel depuis 2013, Pierre-Antoine Gougelet a ouvert il y a un peu plus d’une semaine sa poissonnerie à l’espace Covasina de Ventiseri.
Il s’agit d’une véritable satisfaction pour le jeune homme qui avait ce projet en tête depuis 2014. “Je suis vraiment content d’avoir pu ouvrir cette poissonnerie malgré toutes les difficultés auxquelles j’ai été confronté ces dernières années”, explique-t-il. “Avant, j’avais un point de vente juste en face, au niveau du Utile, on avait du monde tous les vendredis avec des personnes qui venaient des villages mais aussi d’un peu toute la Corse, il y avait véritablement de la demande. Le problème, c’est qu’au niveau de la réglementation, on ne pouvait pas nettoyer le poisson dans le véhicule, on ne pouvait pas non plus le découper, ni le conditionner. Maintenant que nous avons la poissonnerie, nous sommes vraiment aux normes en ce qui concerne l’hygiène.”
Il s’agit d’une véritable satisfaction pour le jeune homme qui avait ce projet en tête depuis 2014. “Je suis vraiment content d’avoir pu ouvrir cette poissonnerie malgré toutes les difficultés auxquelles j’ai été confronté ces dernières années”, explique-t-il. “Avant, j’avais un point de vente juste en face, au niveau du Utile, on avait du monde tous les vendredis avec des personnes qui venaient des villages mais aussi d’un peu toute la Corse, il y avait véritablement de la demande. Le problème, c’est qu’au niveau de la réglementation, on ne pouvait pas nettoyer le poisson dans le véhicule, on ne pouvait pas non plus le découper, ni le conditionner. Maintenant que nous avons la poissonnerie, nous sommes vraiment aux normes en ce qui concerne l’hygiène.”
Dans la poissonnerie O’Pe’scadore, le jeune homme de 33 ans proposera à ses clients des produits issus principalement de la pêche locale. “En plus de gérer seul la poissonnerie pour le moment, je vais continuer d’aller pêcher, c’est pour cela que je ferme à 13 heures, pour pouvoir ensuite aller en mer jusqu’à tard dans la soirée. Mon objectif, c’est vraiment de valoriser la pêche locale et les produits de chez nous" , indique-t-il. “En ce qui concerne les espèces, les clients pourront trouver sur le banc du denti, du pagre, du mérou, du rouget ou encore des poissons dédiés principalement à la soupe. Après, chaque espèce aura sa période. On ne pourra pas avoir toute l’année le même poisson à vendre car pour certains, il y a des dates d’ouverture et de fermeture de la pêche. Nous aurons aussi quelques produits d’arrivage comme les huîtres, les moules de l’étang de Diana et des crevettes et gambas si besoin. On espère également être en mesure de pouvoir retravailler prochainement la langoustine et la crevette en pêche locale. »
La volonté de faire des tournées dans les villages
Désireux de satisfaire ses clients, Pierre-Antoine Gougelet s’adaptera aussi à leurs demandes en gardant les mêmes prix que ceux qu’il pratiquait auparavant. “Il y a tellement d’espèces de poissons qui sont présentes en Corse et qu’on ne cible pas parce qu’elles ont du mal à se vendre. Je préfère donc pécher moins mais travailler le produit en faisant vraiment de la qualité. Si le client a besoin d’une espèce en particulier, il peut nous appeler ou nous passer commande et nous ferons en sorte de répondre à sa demande. Pour Noël, il y a des gens qui nous ont demandé du homard, on a travaillé avec les grossistes de Bastia pour en avoir. Notre volonté, c’est vraiment de faire plaisir à nos clients en nous procurant les produits qu’ils souhaitent en petite quantité afin de ne pas avoir ensuite à les jeter.”
En plus du point de vente, le Solenzarais a également souhaité créer un laboratoire de transformation. “Nous allons prélever des échantillons de tous les produits que l’on va créer et les donner par la suite à une structure spécialisée qui se trouve à Corte et qui fera notamment des analyses pour la DLC, la date limite de consommation, et le temps de conservation des produits. Grâce à cela, nous pourrons ensuite commencer à commercialiser dans le courant du mois de janvier, notre propre soupe de poisson mais également des salades et d’autres préparations à base de fruits de mer que nous vendrons à la poissonnerie mais que nous proposerons aussi à d’autres commerces comme les épiceries fines".
Pierre-Antoine Gougelet a également un autre gros projet qu’il aimerait voir se concrétiser dans les années à venir. “J’envisage dans le futur de faire des tournées dans les villages comme le faisaient mon père et mon oncle lorsqu’ils avaient la poissonnerie à la descente du port de Solenzara. Nous verrons comment nous fonctionnerons, il faudra que nous en discutions avec les différents maires mais l’idée serait soit que les gens passent commande et que nous leur montions par la suite le poisson au village, ou alors que nous prenions un véhicule pour faire le tour des villages comme le font déjà certains artisans de la région.”
Renseignements : 06 09 01 09 73
En plus du point de vente, le Solenzarais a également souhaité créer un laboratoire de transformation. “Nous allons prélever des échantillons de tous les produits que l’on va créer et les donner par la suite à une structure spécialisée qui se trouve à Corte et qui fera notamment des analyses pour la DLC, la date limite de consommation, et le temps de conservation des produits. Grâce à cela, nous pourrons ensuite commencer à commercialiser dans le courant du mois de janvier, notre propre soupe de poisson mais également des salades et d’autres préparations à base de fruits de mer que nous vendrons à la poissonnerie mais que nous proposerons aussi à d’autres commerces comme les épiceries fines".
Pierre-Antoine Gougelet a également un autre gros projet qu’il aimerait voir se concrétiser dans les années à venir. “J’envisage dans le futur de faire des tournées dans les villages comme le faisaient mon père et mon oncle lorsqu’ils avaient la poissonnerie à la descente du port de Solenzara. Nous verrons comment nous fonctionnerons, il faudra que nous en discutions avec les différents maires mais l’idée serait soit que les gens passent commande et que nous leur montions par la suite le poisson au village, ou alors que nous prenions un véhicule pour faire le tour des villages comme le font déjà certains artisans de la région.”
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