Les victimes, des ados et leurs parents, se trouvaient en bordure de la RT10. Les jeunes devaient effectuer leur journée défense et citoyenneté à la base aérienne 126. Tois adultes et une jeune fille sont sérieusement touchés.
Certains étaient déjà installés dans le bus. D'autres s'apprêtaient à y monter. Ils n'en ont pas eu le temps. Une violente rafale de vent, qui s'apparente plutôt à une mini tornade, a fait 15 blessés hier matin à Travu, commune de Vintisari.
Certains étaient déjà installés dans le bus. D'autres s'apprêtaient à y monter. Ils n'en ont pas eu le temps. Une violente rafale de vent, qui s'apparente plutôt à une mini tornade, a fait 15 blessés hier matin à Travu, commune de Vintisari.
Quatre des victimes, trois adultes et une jeune fille de 17 ans, ont été sérieusement touchées. Ils ont été évacués vers le centre hospitalier de Bastia avec trois autres personnes, plus légèrement atteintes, après avoir été pris en charge à l'antenne médicale de la base aérienne 126 par les médecins militaires et ceux du Samu. Les autres personnes présentes sur place, choquées ou égratignées, ont quant à elles été accueillies à l'hôtel des Nacres où une cellule d'urgence s'est spontanément installée.
Cet accident, dont les conséquences auraient pu être encore bien plus dramatique s'est produit à 8h20, au coeur de l'agglomération, à une cinquantaine de mètre du carrefour menant au village de Vintisari. Regroupés sur un terrain bordant la RT10, des jeunes gens, venus de diverses microrégions de l'île, s'apprêtaient à aller effectuer leur journée défense et citoyenneté (JDC) sur la BA126, distante de quelques kilomètres. Leurs parents, qui les avaient accompagnés, attendaient sur place le départ du bus, affrété par la base aérienne. "On était en train de faire l'appel, quand, soudain, une très violente bourrasque s'est produite", raconte un témoin. "La faitière de la maison d'en face a été arrachée et des tuiles ont traversé la route. Elles se sont abattues sur le bus dont les vitres latérales ont été brisées."
Un container à cartons mais aussi de planches, pierres et diverses objets, ont également été projetés sur le terrain, les véhicules et les personnes présentes. Plusieurs d'entres elles, jeunes et adultes, ont été violemment jetées au sol. "Tout s'est passé très vite, au milieu des cris et des pleurs, ceux qui étaient indemnes ont porté assistance aux autres. Les secours sont arrivés rapidement", raconte une témoin de la scène.
Un container à cartons mais aussi de planches, pierres et diverses objets, ont également été projetés sur le terrain, les véhicules et les personnes présentes. Plusieurs d'entres elles, jeunes et adultes, ont été violemment jetées au sol. "Tout s'est passé très vite, au milieu des cris et des pleurs, ceux qui étaient indemnes ont porté assistance aux autres. Les secours sont arrivés rapidement", raconte une témoin de la scène.
Une trentaine de secouriste mobilisés
Un important dispositif a été dépêché sur place. Les pompiers des centres de secours de Ghisonaccia, Sari Sulinzara et de la BA126, ainsi que des médecin de l'antenne médicale et du Samu ont coordonné leur action pour porter secours aux blessés. Les plus sérieusement atteint ont été rapidement transportés vers l'antenne médicale de la base. Les autres se sont regroupés à l'hôtel des Nâcres où premiers soins et réconfort leur ont été apportés. Une trentaine de secouristes, quatre ambulances et une vingtaine de gendarmes étaient présents, ainsi que des employés et élus de la commune de Vintisari, dont le Maire François Tiberi.
Si huit des blessés ont pu quitter les lieux par leurs propres moyens, sept autres ont été médicalisés sur la base aérienne. Il s'agit du chauffeur de bus, originaire de la commune, de trois parents venus accompagner leurs enfants, d'une jeune fille et de deux gendarmes de la BA126.
Cinq d'entre eux ont ensuite été transportés à bord d'ambulances vers le centre hospitalier de Bastia. Les plus gravement atteints sont deux adultes, âgées de 45 et 56 ans et une adolescente de 17 ans. Pour faciliter le travail des secours et l'évacuation des blessés, la circulation sur la RT10 a été un temps interrompue par les gendarmes. Les pompiers du Grimp, venus de Bastia, ont également sécurisé la toiture de la bâtisse dont la faîtière s'est envolée.
A noter que les blessés ont reçu la visite de Paul André Colombani, député de la seconde circonscription de Corse du Sud et médecin, qui s'est rendu à l'antenne médicale de la BA 126.
Si huit des blessés ont pu quitter les lieux par leurs propres moyens, sept autres ont été médicalisés sur la base aérienne. Il s'agit du chauffeur de bus, originaire de la commune, de trois parents venus accompagner leurs enfants, d'une jeune fille et de deux gendarmes de la BA126.
Cinq d'entre eux ont ensuite été transportés à bord d'ambulances vers le centre hospitalier de Bastia. Les plus gravement atteints sont deux adultes, âgées de 45 et 56 ans et une adolescente de 17 ans. Pour faciliter le travail des secours et l'évacuation des blessés, la circulation sur la RT10 a été un temps interrompue par les gendarmes. Les pompiers du Grimp, venus de Bastia, ont également sécurisé la toiture de la bâtisse dont la faîtière s'est envolée.
A noter que les blessés ont reçu la visite de Paul André Colombani, député de la seconde circonscription de Corse du Sud et médecin, qui s'est rendu à l'antenne médicale de la BA 126.
52 jeunes convoqués malgré l'alerte météo
Bernard Costa est le premier à être arrivé sur les lieux hier matin. Le père de famille de Porto-Vecchio accompagnait, à l'instar d'une vingtaine d'autres parents, sont fils. Si ce dernier s'en tire avec une belle frayeur et quelques égratignures, lui ne décolère pas. "Nous nous sommes présentés au lieu de rendez-vous, fixé sur la convocation, devant la Poste de Travu. Là, deux gendarmes nous attendaient. Ils nous ont demandé de nous déplacer vers le terrain où nous attendait le bus. J'ai émis des doutes sur la pertinence de ce changement de lieu, vu que l'autre était plus abrité du vent et visiblement beaucoup moins dangereux. On m'a répondu que c'étaient les ordres. Je me suis permis d'insister, en vain. La suite, vous la connaissez. Nous avons attendu les fouilles réglementaire, en plein vent. Quand l'accident est arrivé, mon fils a été projeté au sole et a heurté un militaire, qui se croyant sans doute attaqué, n'a pas hésité à le bousculer. Le mien s'en tire bien, mais j'ai vu d'autres jeunes plus sérieusement blessés. Maintenir cette journée, alors qu'une tempête était annoncée, est complètement hallucinant. Tout comme le changement du lieu de rendez-vous. Je ne me bornerai pas à dénoncer les faits. J'exige au moins des excuses. Et écrites !", tempête le père de famille.
Du côté de la base aérienne, pour couper court à la polémique, on se borne à préciser que les jeunes appelés sont convoqués par le centre du service nationale de Nice. Et que la BA126 est simplement le lieu d'accueil de la JDC. "Nous mettons à disposition le bus et le chauffeur, mais ne sommes pas en mesure d'annuler la journée", précise-t-on. Ajoutons que 52 jeunes, originaires de toute la Corse, étaient convoqués hier. Plusieurs d'entre eux n'étaient pas présents hier matin à Travu.
Du côté de la base aérienne, pour couper court à la polémique, on se borne à préciser que les jeunes appelés sont convoqués par le centre du service nationale de Nice. Et que la BA126 est simplement le lieu d'accueil de la JDC. "Nous mettons à disposition le bus et le chauffeur, mais ne sommes pas en mesure d'annuler la journée", précise-t-on. Ajoutons que 52 jeunes, originaires de toute la Corse, étaient convoqués hier. Plusieurs d'entre eux n'étaient pas présents hier matin à Travu.